Depuis plusieurs années, et notamment depuis le scandale des 3e et 4e générations en 2012, la pilule a mauvaise presse. De plus en plus de femmes l'abandonnent par crainte des effets secondaires (prise de poids, acné, baisse de libido...). Nombreuses sont celles qui choisissent alors le stérilet. Le point avec le Dr Renkin Emmanuelle, gynécologue et obstétricienne, consultante externe aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
De plus en plus de jeunes femmes se détournent de la pilule ; maux de tête, baisse de libido, humeur dépressive et d’autres arguments sont avancés. Tandis que le stérilet est un moyen de contraception que de plus en plus d'entre elles choisissent. Mais comment fonctionne le stérilet ? Est-ce efficace ? Pour lequel faut-il opter et à quel moment ? Le Dr Renkin Emmanuelle, gynécologue et obstétricienne, consultante externe aux Cliniques universitaires Saint-Luc, répond à vos questions.
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Quels sont les différents types de stérilets ?
Il existe le stérilet au cuivre (sans hormone) et le stérilet hormonal qui possède un petit réservoir qui va diffuser de la progestérone (uniquement) dans la cavité de l'utérus. Il existe plusieurs types de stérilets hormonaux, délivrant une dose plus ou moins importante de progestérone au niveau de l'utérus, et en conséquence il n'y plus de règles du tout ou des règles plus légères.
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Comment fonctionnent ces stérilets ?
Le stérilet au cuivre assure la contraception de façon mécanique en empêchant l'implantation d'un embryon dans l'utérus grâce à la présence de ce corps étranger et à un certain degré d'inflammation entretenu dans la cavité, mais également en étant toxique pour les spermatozoïde à cause de la présence du cuivre.
Le stérilet hormonal est contraceptif lui aussi grâce à sa présence à l'endroit où s'implante en principe l'embryon mais aussi grâce à l'imprégnation hormonale locale due au stérilet et qui n'est pas apte au développement d'une grossesse. Attention, cette progestérone est faiblement dosée et n'agit que localement au niveau de l'utérus, il n'y a pas d'inhibition de l'ovulation (contrairement à la pilule contraceptive).