En Wallonie, la législation sur la gestion durable de l'azote impose aux agriculteurs qu'ils implantent ce que l'on appelle "des couverts" c'est-à-dire des engrais verts. Mais de quoi s'agit-il exactement?
Une fois les cultures récoltées, les engrais verts (qu'on appelle aussi inter-cultures) sont dispersés sur les champs. Des semences de couverture qui très vite créent un tapis de plusieurs diversités de plantes : avoine, moutarde phacélie ou légumineuse... des champs d'engrais fertilisants qui passent presque inaperçus.
Quel est l'avantage d'un engrais vert?
"C'est un engrais qui piège l'azote, très utile aux végétaux et évite ainsi qu'il ne percole vers les nappes phréatiques, explique Olivier Mahieu ingénieur agronome au Service d'expérimentations du Centre pour la Recherche, l’Économie et la Promotion Agricole à Ath, dans le Hainaut. Mais ce n'est pas le seul! Il y a aussi un avantage pour la structure du sol, ça produit de la matière organique qui enrichit le sol, ça protège aussi le sol contre l'érosion".
L'engrais vert est donc bon pour le sol mais aussi pour l'environnement et la biodiversité : il abrite une microfaune intéressante. Sans compter qu'il empêche la poussée des mauvaises herbes. Ce qui explique peut-être pourquoi de en plus de particuliers l'utilisent pour leur potager.
