C’est un chantier spectaculaire qui aura lieu la semaine prochaine à Namur. Trois des 8 pylônes du futur téléphérique seront placés sur les flancs de la citadelle de Namur à l’aide d’un hélicoptère. Les travaux avancent donc bien.
L’ouverture du téléphérique est prévue si tout va bien en avril prochain. Mais ce téléphérique… Sera-t-il un vrai moyen de mobilité douce ?
Autrement dit, les horaires du téléphérique seront-ils juste touristiques ou bien ajustés aux écoles et aux horaires de bureaux… ? La ville de Namur ne veut, semble-t-il, pas rater le coche. Des négociations sont en cours.
Nous avons eu la confirmation qu’une première réunion par vidéoconférence a eu lieu avec le futur gestionnaire du téléphérique. L’idée est de voir évidemment s’il est possible d’élargir les horaires de ce téléphérique, le coût que cela représentera et si cela répond à une réelle demande évidemment.
La demande elle est là
Une pétition a circulé il y a quelques mois et a été remise au bourgmestre de Namur… Elle demandait que les horaires du téléphérique se calent sur les horaires scolaires soit de 7h30 du matin jusqu’à 18h00 le soir. Prendre le téléphérique ce serait une manière d’éviter les bouchons du centre aux heures de pointe… Pour des Namurois mais aussi pour des travailleurs où des élèves venant par exemple de Malonne, de Floreffe ou Bois-de-Villers. Maxime Prévot nous a confirmé qu’il y avait eu de nombreuses demandes de citoyens qui allaient dans ce sens.
Est-ce réalisable, réaliste ?
Le but des analyses qui sont en cours est évidemment de voir si ce projet de mobilité douce est réalisable. Il y a une grosse différence entre un horaire touristique qui démarre à 10 heures et qui ferme à certains moments de l’année (comme le téléphérique de Dinant) et un horaire scolaire. C’est un tout autre budget. Il va falloir financer cela. Et c’est la ville va devoir le financer. On avait annoncé un abonnement annuel à 30 euros pour tous les Namurois… On pourrait envisager, et selon le bourgmestre, c’est une piste, un deuxième abonnement plus cher pour ces horaires élargis. Il y a aussi l’aspect pratique. Il faudrait imaginer une zone de "kiss and ride" sur l’esplanade de la citadelle voire un parking de dissuasion… Beaucoup de questions donc et peu de réponses pour l’instant mais il reste encore quelques mois pour y réfléchir avant le démarrage du téléphérique.
