Nivelles: EASI dans le top 5 des entreprises européennes où il fait bon travailler
Economie
Une entreprise belge dans le top 5 des entreprises européennes où il fait bon travailler : il s’agit de la société...
Belgique
© Getty Images/ Maskot
Depuis le 1er septembre, le télétravail n’est désormais plus recommandé, sauf à Bruxelles, où la situation sanitaire reste compliquée. Cela dit, bien qu’il ait pris cette décision le 20 août dernier, le Comité de concertation invite "les entreprises à ancrer structurellement le télétravail".
Ça signifie que tout dépend de votre employeur. Les entreprises devront trouver le bon compromis dans les semaines qui viennent. "Les sociétés vont devoir trouver le juste équilibre de leur société, de leur secteur, de leurs équipes, de leurs employés entre le bien-être entre la vie privée et professionnelle, mais aussi le bien-être de la société", nous confie Joris Vandersteene, Senior Manager des projets RH à la Fédération des Entreprises de Belgique.
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Ce qui est sûr, c’est que l’accord de télétravail doit faire l’objet "d’une convention écrite entre employeur et travailleur au plus tard au moment où le télétravailleur commence l’exécution du télétravail", écrit le SPF Emploi.
Vous devez aussi garder en tête que vous pouvez bénéficier de conditions de travail comparables à celles des travailleurs occupés dans les locaux de l’entreprise. "L’employeur doit fournir les équipements nécessaires au télétravail, les installer et les entretenir, nous précise le SPF Emploi. Dans le cas où le télétravailleur utilise son propre équipement, l’employeur prend en charge les frais d’installation des programmes informatiques, les frais de fonctionnement et le coût d’amortissement et d’entretien."
Vu la situation sanitaire de la capitale, où un Bruxellois sur deux est entièrement vacciné, le Comité de concertation avait décidé le 20 août dernier que le télétravail restait recommandé. Et même "fortement" dans les services publics fédéraux situés en Région bruxelloise, a confirmé la ministre fédérale de la Fonction publique Petra De Sutter (Groen) quelques jours plus tard.
Et si votre job ne permet pas le télétravail, sachez que, pour l’instant, vous ne pourrez pas non plus profiter d’un temps de midi avec l’ensemble de vos collègues. Dans la capitale, le nombre de personnes à une même table au restaurant est toujours limité à huit.
Le pourcentage de télétravailleurs au sein de tous les services publics fédéraux affichait encore une moyenne supérieure à 86% à la mi-juillet.
Un retour à la normale n’est pas encore pour tout de suite à Bruxelles, mais "l’objectif est d’atteindre une moyenne de deux jours de télétravail par collaborateur et par semaine, avait précisé la ministre. Des conditions préalables importantes telles qu’une indemnité de télétravail, du matériel ergonomique, le droit à la déconnexion et un plan pour plus de résilience psychologique sont déjà en cours d’élaboration".
Si dans la fonction publique, on travaille déjà à des règles d’indemnités pour les travailleurs, l’employeur n’est pourtant pas obligé de vous accorder une indemnité. S’il souhaite le faire, c’est lui qui décide du montant. Cela dit, l’ONSS et le SPF Finances se sont mis d’accord sur un montant maximal d’indemnités de 129,48 euros par mois qui ne sera pas taxé. Ce défraiement concerne le télétravail structurel et régulier, c’est-à-dire au moins un jour ouvrable par semaine et pendant les heures de bureau.
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Si vous êtes est en temps plein et que vous décidez de travailler de la maison pendant les deux premières heures de la journée avant de rejoindre le bureau, c’est considéré comme du télétravail structurel et régulier. Par contre, pour un travailleur à mi-temps qui effectue du télétravail pendant une semaine par mois et travaille au bureau pendant les autres semaines, "durant cette semaine, le travailleur effectue du télétravail le mardi et le jeudi. Le travailleur n’effectue du télétravail que 2 journées de travail sur une base mensuelle. Il ne s’agit pas de télétravail structurel et régulier”, souligne la circulaire 2021/C/20 relative aux interventions de l’employeur pour le télétravail.
A ce montant de 129,48 euros d’indemnités, l’employeur peut également intervenir dans les frais internet (maximum 20 euros/mois), dans un ordinateur (maximum 20 euros/mois) ou encore dans un deuxième écran, une imprimante ou un scanner à raison de maximum 10 euros/mois. Il peut aussi fournir ou rembourser du mobilier de bureau/ matériel informatique. Tout cela ne sera donc pas taxé.
Malheureusement, "plus rien ne s’y oppose depuis le 1er juillet 2021", nous confirme le SPF Emploi.
Il n’existe aucune obligation légale pour que votre employeur accepte le télétravail. Cela dit, ils sont peu à être réticents. Moins d’une entreprise sur dix ne veut plus permettre le télétravail, même s’il est possible, d’après une enquête menée récemment par SD Worx auprès de 615 dirigeants d’entreprises et de responsables des ressources humaines.
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La plupart sont favorables au travail à domicile. 50% des PME interrogées veulent autoriser au moins un jour de télétravail par semaine. "La bonne nouvelle, c’est que cette hausse de la flexibilité au sein des entreprises correspond aussi à ce que les travailleurs attendent de leurs employeurs en 2021, explique Annelies Rottiers, conseillère stratégique PME chez SD Worx, sur leur site. En moyenne, un travailleur sur dix souhaite travailler au moins une fois par semaine à domicile. Les travailleurs sont deux fois plus nombreux (près d’un sur cinq, soit 20%) à souhaiter télétravailler plusieurs fois par semaine et à peine 5% à opter pour le télétravail quotidien."
Le virus circule toujours, un guide générique, dont la version de septembre 2021 est à retrouver ici, a été mis en place pour aider les différents secteurs à faire face au retour des employés sur le lieu de travail. Une distance d’un mètre 50 est toujours recommandée. Il est également rappelé de limiter la fréquence des teambuildings et des fêtes d’entreprises.
Vous devez régulièrement vous laver les mains. Quant à votre employeur, il doit "veiller au bon nettoyage du lieu de travail et des postes de travail, et assurer le nettoyage entre les périodes de travail", souligne le guide qui insiste aussi sur le nettoyage régulier des distributeurs automatiques, des poignées de porte, des boutons d’ascenseurs, des interrupteurs, etc.
Idéalement, les décisions doivent se prendre en concertation avec le conseil d’entreprise, le comité pour la prévention et la protection au travail, la délégation syndicale et les travailleurs eux-mêmes.
C’est évidemment tentant si votre employeur vous autorise à faire du télétravail de prendre le large quelques jours. Mais attention à quelques règles qu’il faudra prendre en compte avant de filer avec votre ordinateur sous le bras.
Si vous décidez d’aller faire un jour de télétravail à l’étranger, il vous faudra impérativement l’accord de votre employeur, y compris si vous décidez de télétravailler depuis une résidence à la mer du Nord ou ailleurs en Belgique.
Il s’agit surtout d’une question d’assurance. "Vous êtes en tant que travailleur salarié couvert contre un accident du travail si l’accident se produit pendant et par le fait de l’exécution de votre travail. Cette règle s’applique également pour un télétravail", explique Barbara Van Speybroeck, directrice de la communication pour Assuralia, l’Union professionnelle des entreprises d’assurances.
Normalement, vous êtes couvert si l’accident se produit sur les lieux de travail définis dans votre contrat, comme votre domicile ou le bureau et pendant la période de la journée de travail. Sans accord de votre hiérarchie, en cas d’accident à l’étranger ou dans un autre lieu, vous pourriez donc ne pas être couvert.
Si le télétravail à l’étranger se fait de manière plus structurelle et sur le long terme, il faut aussi vous renseigner car votre employeur pourrait devoir payer les impôts et les cotisations sociales du pays "hôte". "Votre employeur devra vérifier si un permis de travail ou même de séjour est nécessaire dans le pays à partir duquel vous souhaitez travailler", précise Assuralia.
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