"J’ai envie de voir le verre à moitié plein." À l’écoute de notre reportage à bord d’un train Namur-Bruxelles, Bart Jourquin, professeur de transport, mobilité et logistique à l’UCLouvain, entend surtout le côté positif de l’expérience. Certes, certains passagers n’ont pas trouvé de places assises mais il y en aussi qui en profitent pour travailler, papoter entre copains du dernier match de foot et qui évitent les embouteillages.
Les retards ? Oui, il y en a. Selon la SNCB, 90% des trains étaient à l’heure en 2019. Et pour notre spécialiste, ces retards sont aussi possibles en voiture. "Les retards des trains sont de moyenne importance, quelques minutes. En habitant à Tournai pour prendre mon exemple, si je me rends à Bruxelles en voiture, je dois compter une demi-heure de marge sur mon heure d’arrivée."
Pour le professeur, ce n’est pas tellement une question de distance mais bien une question de destination. "Si vous rejoignez deux villes de Wallonie, vous allez peut-être aller plus vite de point en point en voiture. Si vous rentrez dans le centre-ville (d’une plus grosse ville, ndlr), c’est beaucoup plus compliqué."