Pour que les libéraux wallons et flamands continuent de collaborer de manière apaisée, le vice-président des libéraux flamands, Jasper Pillen assure que le président du MR, Georges-Louis Bouchez "va devoir apprendre à coopérer" dans une interview au journal flamand De Zondag parue ce dimanche 4 décembre.
"Tous les autres partis, y compris la N-VA, ne jugent plus bon de travailler avec lui. Georges-Louis devrait en être bien conscient, indique-t-il à l’élu montois. Il a fait sauter tous les ponts. Seul le pont de mon parti est encore debout. Nous voulons garder la famille libérale unie. Mais Georges-Louis devra enfin apprendre à travailler ensemble. Sinon, cela ne marchera pas."
À ce propos, il a cité l’exemple de l’allongement de la durée de vie de certaines centrales nucléaires. Le Premier ministre Alexander De Croo et le ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten négocient cette question avec l’opérateur Engie. "Tirer constamment comme Bouchez le fait n’arrange pas nos affaires."
"Nous devrons être moins généreux"
Le budget de notre pays est loin d’être rose. Pourtant, Jasper Pillen, dont le parti est également celui du Premier ministre, refuse de parler de mauvaise politique. Il fait notamment allusion au soutien de la Vivaldi aux familles et aux entreprises face à la crise énergétique. "Nous avons dépensé pas moins de 10 milliards d’euros pour le soutien énergétique. C’est une bonne chose que nous l’ayons fait", a-t-il défendu.
Mais selon le vice-président de libéraux flamands, le temps est venu pour le gouvernement de dépenser moins. "Vous ne pouvez pas continuer à dépenser de l’argent sans réformer. Cela vaut également pour les mesures énergétiques temporaires qui expirent le 1er avril. Là aussi, nous devrons être moins généreux."
