"Je ne pense pas que ce qu’a dit Sven Mary soit bien. Ce n’est pas le message le plus responsable et responsabilisant", ajoute Maxime Prévot, bourgmestre de Namur et président des Engagés. "Il ne faut certainement pas banaliser l’enchaînement des conséquences de la consommation de drogue. On sait l’impact que ça peut avoir pour le cerveau et l’état de santé général des consommateurs."
Pour lui, il faudrait plutôt tester une approche similaire à celle employée au Canada pour les drogues douces, par exemple. "Contrairement à ce qu’a dit M. Ducarme, je pense qu’il faudrait peut-être davantage considérer le consommateur non pas comme un coupable à sanctionner, mais davantage comme un patient qui a besoin d’être accompagné dans le soin plutôt que dans le coup de bâton car ce n’est pas comme ça qu’il décidera du jour au lendemain d’arrêter. Il y a une approche sanitaire à revoir et de la prévention à renforcer."