Leïla Belkhir est née à Charleroi. Elle a fait ses études primaires à l’institut Notre-Dame de Charleroi, sa 5e année primaire à la mission française de Sfax en Tunisie et à l’institut de la Providence à Wavre jusqu’à la rhéto. Ses trois premières années de médecine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la paix à Namur et les quatre dernières années à UCLouvain Woluwe ainsi que sa spécialisation.
L’intelligence de sa maman, et le courage de son papa…
Très courageuse, elle apprend vite la valeur du travail. Professeur à l’UCLouvain, rien ne la prédestinait à occuper le devant de la scène médiatique durant le Covid et pourtant elle devient rapidement la porte-parole d’un secteur sous haute pression durant la pandémie. Pédagogue et d’une simplicité déconcertante, elle s’est portée volontaire pour éclaircir les multiples facettes de ce sujet complexe.
La Belgique et la Tunisie font partie d’elle, comme avoir un père et une mère…
Leïla Belkhir nous parle avec passion de sa vie, de son travail et des liens forts qu’elle partage avec la Belgique et le pays d’origine de ses parents.
En Belgique, il y a une certaine rigueur qui lui manque parfois en Tunisie. En Tunisie, par contre, il y a ce côté bruyant, enthousiaste parfois, presque sans retenue, qui lui plaît (en tout cas, quelques semaines par an).
C’est grâce à l’amour que Leïla a pu concrétiser ses projets. Aimer les gens qui l’entourent, aimer ce qu’elle fait, aimer aider les autres, être entourée de personnes qui l’aiment aussi…
Leïla Belkhir, de nature passionnée, est passionnée par ce qu’elle fait, c’est une chance et un bonheur extraordinaire. Pour elle, l’avantage, quand on est médecin, c’est que l’on peut directement voir aussi si on apporte quelque chose aux patients ou pas. Les échanges avec ses patients, ses collègues la nourrissent.