Brabant wallon

Leonidas va quitter Anderlecht pour s'installer à Nivelles dans une nouvelle usine ultramoderne

Le déménagement de Leonidas d'Anderlecht à Nivelles se déroulera en deux phases, durant les étés 2024 et 2025.

© BELGA/VERGULT

Le conseil d’administration de Leonidas vient d'officialiser la construction d’une nouvelle usine dans le zoning nord de Nivelles, sur un terrain de cinq hectares. Actuellement répartis à deux endroits à Anderlecht, les bureaux, la production de pralines et l’entrepôt seront regroupés sur un seul site de plus de 30.000 mètres carrés, supérieur d’environ 30% à la superficie actuelle.

Cela fait déjà quelques années que Leonidas souhaite s'agrandir. L'entreprise a cherché un terrain à Bruxelles mais c'est en Brabant wallon qu'elle a donc trouvé son bonheur. Ralenti par la crise sanitaire, le projet de déménagement est à présent sur les bons rails.

"La nouvelle situation offrira un environnement de travail propice au bien-être du personnel, lit-on dans le communiqué diffusé ce mardi. Il dotera l’entreprise d’un nouvel outil qui améliorera la capacité et l’efficacité de la production et permettra d’élargir la gamme des produits, en proposant encore plus de diversité et d’innovation aux consommateurs. De plus, le fait de rassembler sur un même site la production et l’entrepôt est un atout indéniable d’un point de vue logistique et limitera les transports et nuisances environnementales."

Déménagement en 2024

En 2023, Leonidas fêtera son 110e anniversaire. Et l’entreprise nourrit manifestement de grandes ambitions.

"La nouvelle usine respectera les normes les plus strictes en matière d’environnement et répondra encore mieux aux besoins de diversification et d’innovation des millions de consommateurs qui dégustent nos pralines, indique Philippe de Selliers, le patron de Leonidas. Grâce à cette nouvelle usine, nous allons écrire une nouvelle page dans l’histoire Leonidas."

Leonidas espère lancer le chantier au début de l'année prochaine. Le transfert des activités dans la nouvelle usine se déroulera en deux phases : la première durant l’été 2024, la seconde un an plus tard. Pour autant, bien sûr, que le permis soit délivré dans les temps et que les différentes phases de la construction se déroulent selon les prévisions de l’entreprise.

A Anderlecht, déception et… espoir

Du côté de la commune d’Anderlecht, le bourgmestre Fabrice Cumps (PS) regrette ce départ. "C’est un mal. On ne va pas se cacher qu’en termes d’emploi, ce départ ne nous fait pas plaisir. Mais il faudra maintenant saisir cette opportunité pour réhabiliter le site qui fait environ 20.000 m². Cet espace est situé dans un quartier stratégique d’Anderlecht, celui du Scheutbos. L’idéal serait sans doute de pouvoir le transformer pour y installer à la fois du logement et des commerces ou des petites entreprises à l’avenir. Un peu sur le modèle de ce qui est en train d’être fait sur l’autre zone qui avait déjà été vendue il y a quelques années par Leonidas".

En 2016, l’usine chocolatière avait déjà vendu un autre de ses gros sites anderlechtois, dans le quartier Cureghem, cette fois. L’opérateur régional Citydev qui l’avait acquis est justement en train d’y développer un projet mixte de logement et d’activités économiques. Fabrice Cumps aimerait que l’espace du Scheutbos suive la même voie.

"On va rencontrer à nouveau les dirigeants de l’usine d’ici quelques jours ou quelques semaines pour discuter de tout cela. La commune d’Anderlecht, elle, ne rachètera pas l’endroit. Mais si un organisme comme Citydev peut le faire et lancer le même genre de projet qu’à Cureghem, nous serions très contents".

Enfin, il faut noter que Leonidas conservera ses magasins de vente de pralines, notamment ceux situés à Anderlecht.

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