Cette réforme signe "en réalité la destruction d’un mécanisme essentiel de solidarité : le montant des pensions n’est plus relatif au niveau de vie de la personne, à ses besoins, mais à ce que chacun·e a versé à la caisse. Cette condition de carrière effective revient à faire peser sur les épaules des travailleuses et des travailleurs la responsabilité du chômage, alors qu’il s’agit d’un phénomène structurel, qui s’est aggravé au fil des crises économiques et que la pandémie de Covid-19 a durablement affecté", écrivent les FPS.
Selon l’association, l’introduction de la condition de carrière effective va par ailleurs peser particulièrement sur les femmes "puisque, parmi celles qui ont pris leur pension en 2014, seules 28% avaient une carrière complète (contre 51% des hommes)."