Viva for Life

Les 3 impacts positifs de l’opération Viva for Life sur la précarité, selon une étude scientifique

Le professeur Willy Lahaye sur la précarité infantile au micro de Viva for Life

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La science se penche sur Viva for Life, afin d’étudier concrètement quels sont les impacts d’une telle action. Willy Lahaye, professeur à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’université de Mons, est venu en parler au micro de Marco Leulier.

Viva for Life soutient les enfants précarisés et leurs familles depuis dix ans. Plus de 900 projets ont été soutenus financièrement au fil du temps. Quel est l’impact de l’opération ? Comment le caractériser dans le temps ? Une étude d’impact menée depuis cinq ans avec l’UMONS, l’ULB et la Fondation Roi Baudoin a démontré que Viva for Life avait un impact positif sur trois aspects :

1. La sensibilisation via la couverture médiatique

Selon cette étude, Viva for Life permet de mettre un coup de projecteur sur la gravité de la situation de la précarité infantile, pas toujours bien connue par le grand public. Notamment en valorisant le travail des associations de terrain qui accompagnent, au quotidien et souvent dans l’ombre, ces jeunes enfants de 0-6 ans et leurs familles en situation de pauvreté.

La chose la plus importante c’est de toucher les publics les plus éloignés, ce qui est une chose très compliquée, d’autant plus qu’il craint le plus souvent d’être stigmatisé ou culpabilisé.

2. L’augmentation de la capacité d’accueil

L’objectif premier de Viva for Life est d’augmenter la capacité d’accueil des associations soutenues. L’analyse des projets financés depuis plus de sept ans montre qu’il y a un accroissement des prises en charge des enfants de 20 à 44% en fonction des secteurs. "Il faut savoir que 80% des budgets de Viva for Life sont alloués à du personnel et à une augmentation de la prise en charge. Cela a donc un impact direct sur le nombre d’enfants qui sont pris en charge et le nombre de familles qui sont encadrées" précise le chercheur Willy Lahaye.

Chez les jeunes enfants, lorsque ça va mal, on le voit très vite. Mais lorsque ça va mieux, on le voit également très très vite, avec un meilleur développement de l’enfant après seulement quelques semaines d’interventions.

3. L’impact qualitatif sur le travail mené par les associations

Viva for Life favorise également la formation des travailleurs de terrain pour répondre au mieux aux besoins des enfants et des familles qu’ils prennent en charge : "les budgets de Viva for Life permettent une formation continue des professionnels qui se spécialisent dans ce type de soin spécifique à apporter auprès des familles et auprès des enfants en situation de précarité." affirme le professeur.

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Une pauvreté toujours croissante

En plus de mesurer l’impact de l’opération Viva for Life, Willy Lahaye a également étudié l’évolution de la pauvreté chez nous. Et le constat n’est pas très positif :

"La pauvreté s’est encore bien accentuée. Nous sommes, en Belgique, à 21% de la population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale. Mais ce sont surtout les contextes de vie qui se sont bien aggravés, bien accentués. On retrouve par exemple, depuis les deux crises que nous connaissons (sanitaire et énergétique), une augmentation de 70% de livraison de colis alimentaires, une augmentation fulgurante de factures impayées, les familles monoparentales qui ont doublé, et des publics jeunes aussi, qu’on ne voyait pas avant […]"

Il poursuit : "Evidemment, ces situations-là ont plutôt tendance à porter préjudice aux enfants. Comme vous le savez, c’est un enfant sur quatre en Wallonie, et quatre sur dix à Bruxelles qui sont en situation de précarité, avec des difficultés de logement, de chauffage, des problématiques vestimentaires, de carences alimentaires aussi, qui peuvent être préjudiciable à l’enfant puisqu’on sait que ces situations de précarité ont un impact assez important à la fois sur le développement de l’enfant de manière générale mais aussi sur sa santé et sur sa santé mentale."

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