Le lien entre le surpoids et le temps passé devant les écrans est établi par plusieurs études. Un phénomène notamment lié à la sédentarité. Dans le 6/8, la nutritionniste Chantal Van der Brempt nous explique les différents facteurs liés à la consommation des écrans dans la prise de poids.
La durée : ce n’est évidemment pas en s’asseyant cinq minutes qu’on va prendre du poids. On parle d’un risque à partir de deux heures d’écrans par jour.
Le degré d’influençabilité : plus on est influençable, plus on est tenté par ce qu’on voit. Et plus on est jeune plus on est influençable. Dans une certaine mesure le secteur de l’agro-alimentaire dont Coca-Cola en tient compte. Ainsi, la marque ne cible jamais les enfants de moins de 13 ans dans ses actions de publicité ou de marketing et ne vend pas ses boissons sucrées dans les écoles primaires.
La publicité : la pub active un comportement alimentaire hédoniste, c’est-à-dire la recherche du plaisir. On n’a pas faim mais envie, surtout si c’est sucré couplé au gras. De récentes études ont démontré que précisément cette combinaison renforce le système de récompense plus que le sucre seul ou le gras seul. Et plus que les publicités, les émissions culinaires fonctionnent encore mieux.
L’entourage : on parle de modélisation. Si les parents grignotent devant la télé, ils vont induire cette habitude chez leurs enfants.
Manger devant les écrans : nous ne pouvons focaliser notre attention sur deux choses en même temps. Devant la télévision, on mâche moins, on digère moins bien et on mange plus (20% de consommation alimentaire supplémentaire).