Quatrième album de David Bowie, on y retrouve des grands classiques tels que "Changes" et "Life on Mars". Retour sur Hunky Dory qui fête son 50e anniversaire
La longue route vers le succès…
Sorti le 17 décembre 1971, Hunky Dory est considéré aujourd’hui comme l’une des œuvres majeures de la carrière de Bowie. On précisera que c’est l’album qui précède la sortie du célèbre The Rise and Fall of Ziggy Stardust and The Spiders From Mars.
A l’époque de l’enregistrement d’Hunky Dory, David Bowie est encore loin du statut de superstar du rock qu’il va acquérir suite au succès du personnage de Ziggy Stardust et de la Ziggy Mania qu’il va engendrer en Angleterre.
Bowie n’a encore connu que des succès modestes en Angleterre, certes il commence à se faire un nom (notamment grâce au succès succin du titre "Space Oddity"), mais le chemin est long et cela fait déjà quelques années que l’artiste galère.
Hunky Dory suit d’un peu plus d’un an la sortie d’un autre excellent album, le très hard rock The Man Who Sold The World. Une œuvre très inspiré par le son de Cream et qui a été produite par Tony Visconti.
Visconti et Bowie ont été très complices durant la réalisation de ce disque. En effet, en plus d’être l’ami et le producteur de Bowie, Visconti est alors le bassiste de son groupe.
Changement de production
Cependant, les chemins finissent par se séparer pour Visconti et Bowie (même s’ils se retrouveront quelques années plus tard).
Visconti se consacre alors de plus en plus à la production de T.Rex et il ne voit pas d’un très bon œil le deal que vient de signer Bowie avec son nouveau manager, un certain Tony Defries (qui s’avérera, effectivement, être un véritable escroc).
Cependant, même si Visconti quitte le navire, il conseille un très bon producteur à David Bowie : Ken Scott, qui a alors déjà enregistré pour les Beatles, Elton John, a été l’ingénieur du son de l’album Man Who Sold The World, et deviendra plus tard l’associé de Supertramp pour la réalisation certains de leurs grands albums.
C’est un choix judicieux, puisque Ken Scott effectue un super boulot sur ce disque ainsi que sur les 2-3 suivants.