Pour célébrer cet anniversaire, revenons, le temps d’un article, sur quelques chiffres… et non pas sur Le Chiffre, l’un des méchants opposés à 007 ! Justement, ce 007 signifie beaucoup. Comme il est répété dans les films, le premier zéro de ce matricule indique que Bond a l’autorisation de tuer. Le second zéro nous apprend qu’il l’a déjà fait. Quand au 7, il classe à cette même position l’agent dans sa section. Notez que c’est aussi expliqué dans les livres de l’auteur britannique Ian Fleming, l’homme au stylo en or grâce à qui tout a démarré en 1953 quand il publie "Casino Royale" (avec un "e" car il s’agit du casino d’une station balnéaire française – et fictive – Royale-Les-Eaux). D’ailleurs tout ce que vous trouvez au cinéma, Fleming l’avait écrit dans ses livres. Comme notre fameuse réplique de début d’article "My name is Bond". Dans "Casino Royale", Bond croise la route de l’agent américain Felix Leiter. Celui-ci se présente et 007 réplique : "Le mien est Bond, James Bond." Dans son livre "Goldfinger" (publié en 1959), c’est un certain Monsieur Du Pont qui introduit notre héros auprès de Goldfinger par ces mots : "J’aimerais vous présenter Bond, James Bond." Dans le roman "Docteur No" (de 1957), il est écrit un "Bond, James Bond" ! Quant aux histoires intitulées "Thunderball" (1961), "L’espion qui m’aimait" (1962) et "Octopussy" (publiée en 1966 à titre posthume), la punchline "Mon nom est Bond, James Bond" est clairement imprimée (une réplique influencée par le succès des premiers films).