De son côté aussi le petit garçon préférait éviter d'aborder un sujet aussi délicat avec sa maman. Castiel a dû garder ses émotions pour lui, alors qu'à 8 ans, on est censé pouvoir les extérioriser. Il faisait même déjà preuve d'une incroyable maturité :
Si je lui disais tout, elle aussi serait dramatisée et le serait encore plus qu'elle ne l'était déjà.
À cette période-là, Muriel et Castiel ne s'adressaient presque pas la parole, pour éviter de confronter l'un au malheur de l'autre. "On ne se parlait pas à cette période-là. On vivait en parallèle et on s'est beaucoup perdu" regrette encore la maman.
Ce témoignage saisissant a touché autant Ophélie, que Sara et Marco, les laissant tous sans voix. L'animateur du Réveil de Tipik était estomaqué de cette situation : "Je ne peux pas imaginer qu'on ne serve à rien à 8 ans. C'est horrible d'avoir l'impression de ne pas devoir être là dans la vie. C'est affreux de penser cela à 8 ans".
Imaginez l’impact que de telles situations peuvent avoir sur le développement des jeunes enfants. C’est pour les préserver des problèmes liés à la précarité que les associations veillent à offrir aux enfants des lieux d’accueil pour jouer avec d’autres, exprimer leur émotions, se dépenser, apprendre, ou simplement passer un moment avec leurs parents, le temps d’une parenthèse où on oublie les tracas du quotidien.
200 associations sont en attente d’un financement. Ensemble, en les soutenant, on peut avoir un impact réel sur le quotidien et l’avenir des enfants.
Chaque don compte, faites le votre maintenant.