Face au débordement des refuges, des particuliers se sont rapidement proposés en renfort. Du transport à l’accueil d’animaux, les Belges se sont mobilisés pour aider ces animaux en détresse partout en Wallonie. Ils sont professionnels, assistants vétérinaires, chenils ou simple amis des animaux.
Ces annonces d’aides sont publiées sur les réseaux sociaux. Des groupes d’entraides ont été créés. Ceux qui ne peuvent pas accueillir d’animaux rassemblent de la nourriture, des couvertures et même des fonds. Ces dons sont à destination des associations, ou des particuliers démunis de matériel pour leurs compagnons. Et des recherches ont été lancées pour les animaux disparus.
Les associations centralisent les offres sur leurs pages, et mettent en lien volontaires et sinistrés. Une solidarité telle que les associations n’ont parfois pas eu le temps d’arriver sur le terrain, l’animal était déjà secouru. La présidente du refuge "Le Rêve d’Aby", Sophie Locatelli, témoigne : "Les gens nous contactaient, à peine on se mettait en route, qu’ils nous recontactaient pour nous dire qu’ils avaient trouvé une solution avec les voisins. Des ânes pris au piège à Hamoir, ou un poney à Grez-doiceau ont été mis en sécurité par des volontaires. Nous sommes là pour aider les animaux en danger, quelle que soit la situation. Pourtant, nous avons déjà énormément de choses à gérer entre les animaux abandonnés, maltraités, ou errants. La solidarité entre les personnes évite de surcharger encore nos services".
La région était toutefois moins ébranlée selon l’association, "Liège étant largement plus touché, la SPA de Liège ou Animal sans Toit ont eu énormément d’appels et d’interventions d’urgence. Dans la province du Brabant Wallon ou de Namur, les gens ont pu prendre les devants". Grâce au décalage des zones pluies, des actions préventives ont pu être menées pour éloigner les animaux des cours d’eaux dans ces provinces.