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Les Aralunaires 2023 : zoom sur nos coups de cœur

3 min

Par Diane Theunissen via

Quand le soleil pointe le bout de son nez, que les nuits raccourcissent et que les terrasses se remplissent, on n’attend qu’une et une seule chose : que la musique pulse et que les premiers festivals bourgeonnent ! Cette année, on commence en beauté avec la quatorzième édition des Aralunaires, le festival made in Arlon qui fait rimer musique alternative avec audace et défrichage. Au programme : 5 jours de concerts imbibés de soleil, de maitrank et de bonne humeur dans plus de 17 lieux plus dingues les uns que les autres, allant de jardins, caves et appartements à des endroits phares du patrimoine culturel local. À l’affiche, on retrouve entre autres November Ultra, Meule, Walter Astral, DITZ ou encore Arno Saari. Ça vous parle ? À nous aussi.

November Ultra

On ne vous présente plus November Ultra, l’autrice-compositrice-interprète qui débarquait l’année dernière avec bedroom walls, le disque pop dont tout le monde rêvait. À la fois profonde, intime et terriblement catchy, la musique de November Ultra est comme le café du matin que l’on boit avec un bouquin entre les mains, sur une terrasse gorgée de soleil : elle vous propulse dans la gaité, juste comme ça, mine de rien. Envie de voir ce que ça donne en live ? Rendez-vous le mercredi 3 mai à l’Église St-Martin !

Meule

Allier deux batteries, une guitare et un synthé modulaire ? Tout le monde en rêvait, Meule l’a fait. Avec leur style unique à la croisée entre krautrock, garage et electro, les trois musiciens originaires de Tours se distinguent par leur énergie détonnante et une soif d’exploration digne des plus grands aventuriers. Après une session KEXP qui restera dans les annales, les trois lascars nous font l’honneur de leur présence au Palais le mercredi 3 mai ! Croyez-moi, vous n'avez pas envie de rater ça.

Walter Astral

Avec leur premier EP Hyperdruide sorti l’année dernière, les deux comparses de Walter Astral nous en ont fait voir de toutes les couleurs : nichée entre house et pop psychédélique, leur musique est unique, mêlant boîte à rythmes et basses acid aux sonorités seventies d’un banjo plus que vétuste. Le résultat est surprenant, dansant et presque hypnotisant, rappelant à la fois King Gizzard and the Lizard Wizard, Flavien Berger, Altin Gün ou encore Mehmet Aslan. Une chose est sûre, ces deux-là ne font rien comme les autres. Et c’est tant mieux ! Un univers intriguant que le duo parisien vous dévoilera dans l’ambiance ultra cosy de L’Escalier de ULiège, un lieu emblématique du festival. Rendez-vous le jeudi 4 mai pour un set intime et lumineux.

DITZ

Qualifié de “meilleur groupe de Brighton, voire du monde” par le chanteur de IDLES, DITZ ne tient plus en place : naviguant entre les eaux tumultueuses du post-punk, du noise-rock et du hardcore, le groupe anglais nous offre des morceaux à l’énergie percutante, où les basses vrombissantes se calent à la perfection sur la voix enragée de Cal Francis, charmeur et leader né. DITZ, c’est des guitares fiévreuses qui se jouent des coudes, des batteries carrées et des espaces juste assez serrés. C’est de la bière sur la moquette d’un pub anglais, de la musique sans filtre ni concession. DITZ, c’est le vendredi 5 mai à l’Entrepôt à Arlon.

Arno Saari

Il y a quelques semaines, Arno Saari nous en mettait plein la vue avec Airbag, une collection de sept titres concoctés à la bonne franquette, entre les quatre murs de son appartement bruxellois. Un projet délicieusement bedroom qui mêle guitares infusées au chorus, basses groovy et nappes de synthétiseurs célestes aux paroles mi-chantées mi-scandées de l’artiste, retraçant tant ses états d’âme de fin de journée que ses réflexions les plus profondes. Cette année, Arno Saari clôturera le fameux Lab, parcours gratuit de dix concerts durant le week-end chez des particuliers et endroits uniques. Retrouvez ses prods percutantes et sa voix légendaire le dimanche 7 mai à la Maison Kemper !