Après le calme vient la tempête. Ce mercredi, le peloton reprend la route de la montagne d’Andalousie avec une étape de 160 kilomètres entre Aracena et Monsaterio de Tentudia.
Après une première descente tranquille d’une quinzaine de kilomètres, le peloton va se diriger à son aise vers le pied de l’ascension finale. Même si les différentes montées ne sont même pas répertoriées, l’étape ne sera pas des plus faciles avec peu de plat. Une échappée devrait pouvoir prendre une avance importante.
Il ne faudra tout de même pas s’attendre à un écrémage avant la dernière ascension qui sera le juge de paix de cette 17e étape. Longue de 9,3 km à 5,1%, la montée vers Monasterio de Tentudia est divisée en deux parties. Dans la première partie, il est peu probable de voir de vrais mouvements. Le pied n’est pas compliqué et, si les deux kilomètres suivants sont plus pentus, le replat et la descente présents au milieu de l’ascension devraient empêcher pas mal de velléités offensives.
À moins d’une surprise, il faudra donc attendre les quatre derniers kilomètres de l’ascension (moyenne de 7,6%) pour voir les favoris tenter de reprendre du temps sur leurs adversaires, peut-être dans l’un des rares passages au-delà des 10%.
À noter que cette étape n’a pas de précédent puisque c’est la première fois dans l’histoire de la Vuelta que l’arrivée est jugée au monastère de Tentudia.