"La pression fiscale dépasse à nouveau les 45% du PIB en Belgique" (RTBF, 2014), "La Belgique, toujours 3e pays à la pression fiscale la plus élevée au sein de l’OCDE" (RTBF, 2017), "La pression fiscale a encore grimpé l’an dernier en Belgique, deuxième pays le plus taxé en Europe" (RTBF, 2019)…
Des titres comme ceux-là, nous pourrions en écrire encore beaucoup. La Belgique excelle dans plusieurs domaines, y compris dans celui de la taxation. A l’instar de "Patrick Piment D’Armoire", vous êtes nombreux à l’avoir constaté et à nous en avoir fait part via la page Facebook "QR-RTBF". Nous nous sommes donc penchés de plus près sur le sujet.
Chaque année, la pression fiscale évolue légèrement. Ces variations s’expliquent entre autres par l’adoption de nouvelles lois qui impactent le taux d’impôts ou encore par l’apparition de crises. "Pendant la crise sanitaire par exemple, les salaires ont diminué. Lorsque les magasins et établissements Horeca étaient fermés pendant les semaines de lockdown, l’État ne touchait plus de TVA. Tout cela a engendré une légère diminution des recettes fiscales et donc, une légère diminution de la pression fiscale", détaille l’avocate fiscaliste, Typhanie Afschrift. "Ce qui impacte aussi la pression fiscale, ce sont les bénéfices des grosses sociétés. Plus une société gagne, plus la pression fiscale augmente sans que l’on doive changer le taux d’imposition."