La Belgique a été battue par la Grèce 70-72 (mi-temps 34-31), lundi à la MonsArena, dans sa 4e rencontre du 2e tour des qualifications pour la Coupe du monde de basket (messieurs). Cette défaite réduit quasiment à néant les chances des Belgian Lions de disputer le premier Mondial de leur histoire l’année prochaine. Héros du match avec 30 points personnels, Retin Obsohan a eu le ballon de la victoire dans les ultimes secondes mais sa faute offensive priva les Belges de cette occasion. Les 26 ballons perdus par les Lions auront pesé lourd au décompte final.
Les deux autres rencontres de ce groupe I, jouées lundi, ont vu les succès de la Lettonie au détriment de la Grande-Bretagne 79-63 et de la Serbie face à Turquie 77-76. Au classement, la Lettonie est en tête avec 15 points pour 13 à la Serbie, 2e, et à la Grèce 3e. La Turquie est 4e avec 11 points et la Belgique 5e également avec 11 points. La Grande-Bretagne ferme la marche (9 pts).
La Belgique bouclera sa campagne qualificative le vendredi 24 février 2023 par un déplacement en Grande-Bretagne avant d’accueillir le lundi 27 février la Turquie.
Les trois premiers de chacun des quatre groupes européens se qualifieront pour la Coupe du monde 2023 qui réunira 32 équipes du 25 août au 10 septembre au Japon et aux Philippines.
Les Belges retrouvaient des Grecs qui les avaient dominés 85-69 le 28 août. Cette fois, le "Greek Freak", Giannis Antetokounmpo, ni Tyler Dorsey n’étaient présents, retenus par la NBA. Ils avaient inscrit ensemble 48 points à Athènes.
Sous la conduite de Retin Obasohan (12 pts dans le premier quart) et Ismael Bako, les deux Belges évoluant en Euroligue, les Lions ont bien réagi après une entame hésitante. Menés 5-9, ils ont signé un 10-0 qui leur a permis de revenir dans la partie (15-9). Les 7 turnovers commis dans la première période les empêchèrent de réellement capitaliser leur avantage dans la peinture (10-2 aux rebonds). Tout restait à faire après dix minutes (19-19).
L'arrière de Villeurbanne, Obasohan, continua son festival, si bien que les Belges pouvaient virer en tête à la pause (34-31) grâce aux 20 points (6/8 dont 3/5 primés) de leur vedette bien aidée par la maîtrise sous les anneaux (20-9 aux rebonds) même si les 17 ballons perdus coûtaient cher.
L’exclusion, côté grec, de Bochoridis, après une faute antisportive qui venait s’ajouter à une technique précédente, permit à la Belgique de mener 38-31. Cela réveilla les Bleus, plus efficaces en défense (Obasohan ne marqua plus pendant la 3e période), et le marquoir basculait en leur faveur 41-43 (24e). La rencontre s’anima et même si la qualité n’était pas toujours au rendez-vous, l’engagement et le suspense étaient bien présents. Les Grecs commencèrent à trouver la cible à longue distance (4/5 dans ce 3e quart) et d’un coup, les Lions se retrouvaient à -7 (47-54). Ils réagirent et avaient réduit leur retard à -3 au moment d’aborder le dernier quart (55-58).
Les joueurs de Dario Gjergja réussirent plusieurs stops défensifs mais manquèrent aussi plusieurs tirs ouverts si bien qu’ils restaient toujours derrière la marque (63-66 à la 35e). L’écart était réduit à sa plus simple expression (67-68, 37e) alors que le "money-time" commençait à peser sur les nerfs des joueurs. Gillet manqua alors un tir primé qui aurait replacé les Belges devant (69-71). Puis Tabu ne convertit pas un lancer sur une faute technique adverse et Bako n’en réussit qu’un sur deux (70-71) à 40 secondes de la fin du match. Et sur la dernière attaque, le héros du jour était bien malheureux en se voyant sanctionné d’une faute offensive. De quoi permettre à Lountzis de fixer le score final à 70-72.