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Les boulangeries souffrent de la hausse des prix de l’énergie et des matières premières

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Par Thomas de Brouckère et Thomas Dechamps

Plus aucune baguette ne sortira de la boulangerie "Le Fournil" installée depuis 25 ans sur la place" d’Hornu. La boutique ferme ses portes comme les 4 autres boulangeries du groupe Mattucci-Avarello dans le Hainaut.

Nadia Choukrane et Nathalie Rocq s’occupent de la boutique sur la place d’Hornu depuis plusieurs années, ce mercredi, c’est leur dernier jour de travail. "On sourit pour les clients mais à l’intérieur nous sommes très tristes", explique Nadia alors que Nathalie nous montre les fleurs offertes par des clients déçus de la disparition de la boutique.

La cause de cette fermeture, elle est connue, les prix de l’énergie et des matières premières explosent. La boulangerie avait tenu le coup après la pandémie mais le conflit en Ukraine a achevé l’établissement. 

Entre les fours, les frigos et toutes les autres machines, une boulangerie-pâtisserie utilise énormément d’énergie. Un coût qui vient s’ajouter à l’augmentation vertigineuse du prix du sucre, du beurre ou de la farine. Le prix du beurre par exemple, en août 2021 il était à 4,5 euros/kilo, il est aujourd’hui à 9 euros/kilo.

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5 jours sur 7

Pour tenter de s’en sortir, Sébastien Papeleux, propriétaire de la boulangerie Homberger à Saint-Ghislain, a lui décidé de diminuer le rythme, "Nous n’ouvrons plus que cinq jours par semaine au lieu de sept", explique-t-il. "On est arrivé à un stade où qu’on ouvre ou qu’on n’ouvre pas, ça revient au même. C’est plus simple de fermer deux jours de suite et de se reposer un peu".

Á la hausse des prix s’ajoute aussi la difficulté de trouver du personnel qualifié dans ce secteur de la boulangerie-pâtisserie.

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