Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close ne veut pas, dit-il, que la capitale soit prise en otage et bloquée : "Ici, on sent que c’est des personnes qui veulent bloquer la capitale, un peu comme ils ont mis cette intention aussi sur Paris où il y a eu une réaction très ferme de la préfecture. Je le répète : il est normal qu’une population puisse manifester son mécontentement mais il n’est pas normal qu’elle prenne en otage des habitants, des commerçants, des institutions comme ils veulent le faire. Notre réaction sera très ferme".
"Nous sommes en contact avec la ministre de l’intérieur pour que, déjà aux frontières, ils soient repérés puisqu’ils sont en cortège. On va repérer les plaques d’immatriculation. Si des personnes devaient venir, elles seraient dirigées vers le parking C, derrière le Heysel où elles pourraient déposer leur véhicule et ensuite prendre les transports pour venir manifester en ville. On est prêts à négocier. Je rappelle aussi qu’il n’y a aucune demande. En Belgique, quand vous voulez manifester, vous devez demander une autorisation. C’est dans la Constitution. Vous devez respecter les lois de police".
Une discussion a eu lieu entre Philippe Close, le ministre président bruxellois, Rudi Vervoort, et la ministre de l’intérieur, Annelies Verlinden. Il en ressort que l’interdiction vise tout le périmètre de la Région bruxelloise.
Les autorités mettront en place des moyens fédéraux, régionaux et locaux pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-Capitale. La Région et la Ville de Bruxelles vont prendre des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire.
La police fédérale procédera notamment à des contrôles sur les grands axes menant à la capitale. Les forces de l’ordre dévieront vers le parking C les véhicules motorisés qui braveraient l’interdiction.