Avec un nom pareil, cette œuvre ne peut être que d’Erik Satie. Erik Satie n’a jamais eu d’animal de compagnie mais il aimait particulièrement les chiens. Il abritait d’ailleurs occasionnellement des chiens errants qu’il nourrissait.
Parmi les notes dans ses cahiers de composition, on retrouve d’ailleurs souvent la citation de Blaise Pascal : "Plus je vois de l’humanité, plus je préfère mon chien."
Pour l’anecdote, il existe deux versions des préludes flasques pour un chien. La première version fut finalisée en 1912. Une version qui fut rejetée par l’éditeur de Satie et que ce dernier a donc abandonnée et recommencée. C’est la deuxième version qui est alors publiée sous le titre de Véritables préludes flasques pour un chien.
La première version, que Satie avait déclarée détruite, a été en réalité retrouvée dans son appartement après sa mort. La pièce se compose de quatre mouvements, intitulés Voix d’intérieur, Idylle cynique, Chanson canine et Avec camaraderie.