L’écrivain français Daniel Pennac nous livre ses coups de cœur et ses déceptions littéraires. Pour cette deuxième rencontre littéraire, l’auteur de la saga Malaussène nous a confié les ouvrages qui l’ont marqué, ceux qui l’ont réconforté et ceux qui l’ont révolté.
Parmi les romans qui l’ont marqué et qui lui ont donné l’envie d’écrire, il cite les contes d’Andersen et La chèvre de Monsieur Seguin qui lui rappellent son enfance.
Pour se réconforter, il se tourne plutôt vers Le livre de l’intranquillité de Pessoa, qu’il lit presque quotidiennement ainsi que les grands moralistes tels que la Bruyère et Montaigne.
Du côté des ouvrages qui le mettent en colère, l’auteur mentionne Belle du Seigneur d’Albert Cohen, bien qu’il reconnaisse apprécier énormément Le livre de ma mère du même auteur. En revanche, il n’a pas de livre secret à partager et surtout, il aime donner les livres qu’il aime à ses proches.
Si vous demandez à l’écrivain un livre qui le rend joyeux, il se souvient avec amusement de Wilt, un livre qui l’a fait rire aux éclats. Daniel Pennac croit fermement à la transmission culturelle et surtout, il ne croit nullement que la littérature est faite pour consoler les chagrins mais pour lui, le rôle de la littérature est bien plus profond.
Enfin, l’auteur français confie qu’il a récemment apprécié Le coup du fou d’Alessandro Barba, un roman sur les échecs et le champion du monde américain Bobby Fischer. Le mot de la fin qu’il offre à cette interview est un brin espiègle. A tout à l’heure. Un témoignage de sa passion pour la littérature et les échanges qu’elle suscite. Peut-être …
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