Ce n’est pas un mais deux documents consacrés au Yéti que vous propose La Trois. C’est le temps qu’il a fallu à Mark Evans, vétérinaire, explorateur et présentateur télé, pour partir à la recherche d’une explication rationnelle. Des résultats ont soulevé des controverses. Des échantillons de poils prélevés dans l’Himalaya ont révélé que le Yéti serait un hybride d’ours polaire. Une théorie d’un professeur d’Oxford qui va un peu trop loin pour certains. De quoi en tout cas alimenter le débat et les recherches.
Autre hypothèse explorée par notre homme, bien que considérée comme très improbable : le Yéti descendrait d’un homme préhistorique. Un alpiniste dans le nord du Bhoutan qui a eu accès à une zone inexplorée pense pourtant avoir vu un animal bipède qui ne soit pas un ours au vu des traces observées dans la neige, et le témoignage d’un habitant va dans le même sens. Des scientifiques ont quant à eux fait une découverte surprenante : l’existence d’une espèce d’humain récente appelée le dénisovien. Celui-ci pourrait avoir un lien avec le Yéti.
Mais l’enquête fouillée de Mark Evans ne s’arrête pas là. Il va remonter à la source de la légende : l’Himalaya. Dans une vallée reculée du nord du Népal, il va à la rencontre de villageois confrontés à ces prédateurs qui ont attaqué animaux et hommes. Il cherche des témoignages et des échantillons d’ADN pour pousser l’analyse car les ours bruns d’Himalaya sont peu connus des scientifiques.