A partir de lundi, le front commun syndical a prévu une semaine d’actions de défense des services publics. Le mot d’ordre couvre diverses modalités, assemblées, manifestations, arrêts de travail. Dans les crèches communales de la ville de Liège, ça se traduit par cinq jours de grève. Comment s’explique l’ampleur de cette mobilisation ? Selon Christophe Kinot, de la CSC, les difficultés existent depuis plusieurs années : "une analyse des risques psychosociaux a été menée voici trois ans mais elle n’a pas encore sorti ses effets ; les syndicats dénoncent les conditions de travail, mais aussi le fait que les puéricultrices n’aient pas la possibilité d’aménager leurs carrières, parce que c’est quand même un métier pénible, un métier physique, et c’est sans doute pour ça que le mouvement est très très bien suivi."
Et de se dire solidaire avec les parents qui peuvent éprouver des difficultés pour une solution de garderie pour leur enfant : "si demain, ces parents n’ont plus de personnel en capacité d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions matérielles ou mentales, tout le monde en pâtira".