L'usage détourné du protoxyde d'azote est un phénomène connu depuis des années, notamment dans les milieux festifs. Mais la consommation de gaz hilarant peut avoir des conséquences irréversibles. Éléments d'information avec le Dr Charlotte, médecin référent de "La Grande Forme".
Dans notre chronique "Salle d'attente" du jour, le Dr Charlotte a décidé de nous parler d'un article provenant du Journal du médecin qui tire la sonnette d'alarme sur les dangers de l'utilisation de gaz hilarant en soirée. Un article intitulé "Le gaz hilarant dangereux même en cas d'exposition passive" du Dr Michèle Langendries.
"De base, ce gaz hilarant est utilisé en médecine pour ses propriétés analgésiques et anesthésiantes mais également dans l'agroalimentaire dans les syphons à chantilly par exemple" explique le Dr Charlotte.
Ces petites cartouches sont donc facilement accessibles dans le commerce ou sur internet pour quelques euros à peine. Cependant, en soirée, certains détournent leur utilisation et vident ces cartouches de gaz dans un ballon de baudruche avant de l'inhaler. Résultat : ils ressentent une sensation d'euphorie, de rires incontrôlés, qui s'estompent après quelques minutes. Pour rester euphorique, les jeunes réitèrent donc cette pratique plusieurs fois durant leur soirée.