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Les déchets toujours aussi nombreux au bord des routes : "ce sont des barakis !"

« Ce sont des barakis… » : les déchets au bord des routes toujours si nombreux

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Par Aurore Peignois via

Plus de 110.000 bénévoles qui s’attellent à ramasser canettes, paquets de cigarettes et autres bouteilles d’alcool qui pullulent au bord des routes de Wallonie. C’était il y a quelques jours et d’année en année, malgré les différentes opérations de sensibilisation, ils le voient, les dépôts sauvages et les jets de déchets depuis la fenêtre d’un véhicule ne cessent de croître.

Gants, chasuble et pince… Bernard et son groupe d’amis sont particulièrement enthousiastes, à l’idée de se rendre utiles pour l’environnement.

Comme chaque année, ils participent au " Grand Nettoyage ". Cette opération de communication et de ramassage collectif est organisée par Bewapp.

Plus de 110.000 personnes ont répondu bénévolement à l’appel pour prendre part à cette opération de nettoyage qui s’est tenue du 23 au 26 mars dernier. Parmi elles, un joyeux groupe de Profondeville qui n’en est pas à sa première expérience. " Je participe car j’aime la nature, j’aime mon village… et je pense que tout un chacun devrait avoir à cœur que son village soit le plus propre possible. Et puis surtout, je pense à mes petits-enfants qui, eux, sont appelés à vivre bien longtemps après moi et qui vont subir les conséquences de la pollution ", explique Bernard Guidet l’un des participants.

« Il y a tellement de possibilités pour se débarrasser proprement de ses déchets »

Bernard n’est pas tendre avec le comportant de certains automobilistes. J’ai l’habitude de dire qu’en fait, ces gens qui jettent des déchets le long des routes sont des barakis. Ça n’a rien à voir avec la classe sociale, avec le métier qu’on exerce. Mais dans leur tête, ce sont des barakis, parce que je trouve qu’il y a tellement de possibilités pour les gens de se débarrasser proprement de leurs déchets… Que ce soit au parc à conteneurs, via des sacs bleus… Je ne comprends pas comment on peut encore ouvrir ses fenêtres et balancer ses déchets ".

Bernard et sa brigade sont assez pessimistes… D’une part parce qu’ils ont la certitude que dès demain des déchets réapparaîtront là où ils viennent de les ramasser et parce qu’ils estiment que les fauteurs sont probablement irrécupérables. " C’est un état d’esprit, malgré les opérations de sensibilisation on ramasse toujours des dizaines de sacs chaque année. J’ai envie de leur dire d’arrêter, de penser à leurs petits-enfants peut-être… "

Le résultat de l’opération devrait être connu dans les prochaines semaines. De son côté, Bernard et ses amis, ont récolté, rien qu’à Lustin, 18 sacs de détritus.

Un nouveau triste record.

 

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