Chez les républicains, Donald Trump n’est pas le seul à vouloir régler ses comptes.
"Le vieux parti est mort, il est temps de l’enterrer", a tweeté le sénateur Josh Hawley, figure de l’aile droite du parti, en appelant à "construire quelque chose de neuf".
La veille, d’autres proches de Donald Trump avaient semblé vouloir défier les chefs du parti au Congrès, dont les postes seront remis en jeu prochainement.
Chez les modérés, le gouverneur du Maryland Larry Hogan, présenté comme un rival possible de Donald Trump avant la présidentielle de 2024, impute pour sa part ce fiasco au milliardaire républicain.
"C’est la troisième élection de suite que Donald Trump nous fait perdre", a-t-il dit sur CNN dimanche. "J’en ai assez de perdre", a-t-il asséné, reprenant une petite musique qui gagne en force depuis quelques jours dans les médias conservateurs.
Le magnat de l’immobilier, 76 ans, conserve toutefois une popularité indéniable dans une partie de l’électorat républicain et les sondages le donnent jusqu’ici toujours gagnant d’une primaire républicaine.
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu triomphalement et nouvelle star de la droite dure, arrive peu après et pourrait s’imposer si les ennuis judiciaires de l’ancien président finissaient par le disqualifier.