Belgique
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La chambre des mises en accusation a reformé la demande de libération d'un des Iraniens retenus au centre Caricole à Steenokkerzeel mercredi, explique leur avocat, Me Guillaume Lys.
L'arrêt rendu justifie qu'étant donné que l'homme a introduit une nouvelle demande d'asile, il ne risque pas une expulsion immédiate. "Je ne suis pas content du tout. Le voyage en absurdie continue", fustige l'avocat.
La chambre du conseil avait ordonné la libération de ressortissants iraniens au début du mois de février et l'Office des Étrangers avait fait appel de la décision. L'arrêt rendu aujourd'hui oblige donc le demandeur d'asile à rester au centre fermé en attente d'une décision sur sa demande d'asile. "La seule façon de mettre fin à toutes ces procédures, c'est que le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides leur octroie le statut de réfugié", explique son avocat.
Au mois de janvier, trois ressortissants iraniens, dont le demandeur d'asile dont il est question, avaient fait l'objet de plusieurs tentatives d'expulsion vers la Turquie. Leurs avocats ont réussi à suspendre les expulsions in extremis à chaque reprise.
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