Toux, fièvre, maux de tête… Les dinosaures aussi ont souffert d’infections respiratoires, comme le révèle l’étude d’un sauropode de 150 millions d’années.
C’est la première preuve robuste d’une pathologie infectieuse chez les dinosaures non aviaires, disparus il y a 65 millions d’années, selon cette étude parue dans Scientific Reports.
L’animal, qui vivait à la fin du Jurassique, il y a plus de 145 millions d’années, était un grand sauropode herbivore au long cou ("MOR 7029" de son nom scientifique), au surnom de "Dolly". Ses restes fossilisés ont été découverts en 1990 dans le Montana aux États-Unis.
Nous savions déjà que les dinosaures avaient développé des cancers (poussant certains scientifiques à penser qu’ils étaient déjà sur le déclin au moment où l’astéroïde est tombé sur Terre), voici qu’ils avaient aussi des infections respiratoires.