Les " travailleurs pauvres " vivent souvent au jour le jour, et les coûts inhabituels comme les coûts de santé, les frais scolaires, ou les loyers peuvent amener rapidement à la misère, avec des difficultés alimentaires directes. Les femmes et les familles mono-parentales sont particulièrement exposées.
En Belgique, parmi ces 6000 "travailleurs pauvres", les femmes sont majoritaires et près de la moitié d'entre elles ont des enfants. Leurs emplois sont presque tous dans le secteur privé, souvent dans le secteur intérimaire, l'horeca, le petit commerce, le nettoyage ou le secteur socio-culturel.
En France, près de trois millions de personnes travaillent pour un salaire proche du Smic, le salaire minimum de croissance. Viennent s'ajouter à eux des familles, des étudiants, des chômeurs ou des retraités, qui vivent eux aussi avec seulement 1000 euros net par mois. Comment se loger, se nourrir, se déplacer avec des ressources aussi modestes ? Tous cherchent des solutions pour dépenser le moins possible et survivre à cette précarité qui les menace.
Marie-Paule, Patrick, Souad, Maryvonne et André témoignent.