1050 ! C’est le nombre d’arbres plantés dans une mini-forêt qui a vu le jour à Watermael-Boitsfort, des arbres issus de 22 essences plantés par une centaine d’enfants et de citoyens, avec le concours d'Urban Forest Europe. Cette mini-forêt occupe un grand terrain le long de la voie de chemin de fer, près de la gare de Watermael.
Ce n’est pas la première mini-forêt en Région bruxelloise. Il y a quelques jours, une "tiny forest" a été plantée à Neder-over-Heembeek. La difficulté reste toutefois de trouver un grand terrain en ville disponible et accessible.
"J’avais entendu parler des puits de CO2 imaginés par un botaniste japonais en plantant des petits arbres de manière très dense (trois à cinq arbres par mètre carré), pour qu’ils croissent très rapidement pour chercher la lumière", explique Cathy Clerbaux, échevine des Espaces verts et de la Participation citoyenne. "Ce ne sera pas une forêt majestueuse, comme la forêt de Soignes qui jouxte notre commune, mais un nouvel îlot de fraîcheur sur 350 m2 et aussi un havre de paix pour la biodiversité."
Ce projet, précise la commune, est issu du budget participatif et avait été proposé par un habitant ingénieur agronome, Marc Prins. "Faire des économies d’énergie, éviter le gaspillage et planter des arbres, ce sont les manières les plus efficaces de lutter contre le changement climatique. Durant sa croissance, chaque arbre va absorber du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Planter une mini-forêt c’est créer un puits de CO2 localement", ajoute Marc Prins.
Pendant les deux premières années, le service des Espaces verts communal entretiendra cet espace, "qui deviendra complètement autonome déjà à partir de la troisième année".