Ce dernier a brassé bien plus large que les encartés, souligne Maxime Prévot. Successeur du Bastognard Benoit Lutgen à la présidence, il parle vendredi dans un entretien à l’agence Belga d’un parti "qui clôture son aventure". Dans cette logique de refonte complète, et même si son mandat court jusque fin 2024, "je remettrai ma présidence en jeu avant l’été", assure-t-il.
La volonté du mouvement, dont le nom sera révélé au congrès, "est de marquer une rupture par rapport aux pratiques et projets politiques" qui existent dans l’espace francophone. "Il y a un tel désenchantement des citoyens par rapport à la politique, parce que l’on court derrière des postes plutôt que des valeurs", affirme Maxime Prévot.
Il veut proposer une alternative "orientée résultats", soucieuse du bien commun, visant le "long terme" et osant questionner les "acquis et privilèges". "Il n’y a aujourd’hui rien de plus courageux que la nuance", assure le bourgmestre de Namur. Parmi les propositions concrètes qu’il cite : l’inscription du référendum décisionnel dans la Constitution, et un retour obligatoire vers les urnes en cas de non-installation d’un gouvernement 6 mois après les élections.