En théorie, rien de nouveau, la taille du territoire de la plupart des animaux serait liée à ses capacités cognitives, ne serait-ce que pour se souvenir de ses limites. Mais cela reste difficile à prouver "parce qu'ils peuvent avoir d'autres raisons de se limiter à un petit territoire", par exemple s'ils y trouvent suffisamment de ressources, explique le biologiste de l'évolution Robert Heathcote, de l'Université de Bristol.
Pour en avoir le cœur net, une équipe de l'Université britannique d'Exeter et d'universités néerlandaise et israéliennes, a mené une expérience grandeur nature dans une forêt du Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Avant d'y être lâchés, 126 faisans élevés en captivité ont subi sur quelques semaines trois tests jaugeant leur capacités cognitives, et notamment deux types de mémoire spatiale.