Les incendies qui ont fait rage dans de multiples régions du monde ont provoqué des émissions record de CO2 en juillet et en août, a annoncé mardi le service européen Copernicus d'observation de la Terre, pointant du doigt la responsabilité du réchauffement climatique.
Lors de cette saison boréale des incendies qui touche l'hémisphère nord de mai à octobre, le mois de juillet a enregistré un record mondial depuis le début de ces mesures faites grâce à des observations satellitaires, avec 1.258 mégatonnes de CO2 émissions, dont plus de la moitié attribuée aux incendies en Amérique du Nord et en Sibérie.
Nouveau record en août, avec 1384,6 mégatonnes au niveau mondial, précise le communiqué de Copernicus.
"Tout au long de l'été, nous avons surveillé l'activité des feux de forêt dans l'hémisphère nord. Ce qui est apparu comme inhabituel, c'est le nombre d'incendies, la taille des zones dans lesquelles ils ont brûlé, leur intensité et leur persistance", a souligné Mark Parrington.