Denis Fontaine note que les pierres tombales moins onéreuses viennent en des temps normaux de France, de Chine ou d'Inde. En ces temps post-confinement, où les problèmes d'approvisionnement et de pénurie de matériaux venant de l'étranger se posent de façon criante, les entreprises vont se diriger vers des achats en Europe.
L'inhumation est moins chère que la crémation si on parle de l'enterrement proprement dit et qu'on se passe de pierre tombale.
Une incinération coûte au niveau de la crémation, 670 euros.
Si le défunt a signé un contrat de funérailles de son vivant, cela signifie-t-il que la famille n'aura plus de frais ? Non, insiste Denis Fontaine. En effet, personne ne peut tout prévoir. Le contrat est établi en fonction de ce que le signataire sait le jour où il signe le contrat. Impossible, par exemple, de prédire l'endroit où on se trouvera le jour de son décès. Si le décès a lieu à l'étranger par exemple, il y aura des frais de transport non prévisibles.
Une assurance décès n'assure pas un service, mais une somme d'argent. Ce qui implique que si les frais des obsèques dépassent la somme mise de côté, la famille devra en supporter les coûts.
Le poste de la main d'oeuvre, c'est-à-dire la rémunération des porteurs, est très élevé.
Il est obligatoire de passer par une entreprise de pompes funèbres pour enterrer un défunt. Le transport du corps doit être effectué dans un corbillard par une entreprise agréée qui respectera les règles établies par la loi.