De Friends à Stranger things en passant par Chapeau melon et bottes de cuir, les génériques de séries ont beau être menacés par la fonction "passer l’intro" des plateformes, ils restent indissociables d’un genre et source de nouveaux débouchés pour les musiciens.
Quelle série démarre par "so no one told you life was gonna be this way ?". Sans même répondre, une jeune femme clappe des mains, mimant l’introduction de Friends.
Elle participe à un quiz de l’exposition "Don’t skip", organisée à Lille dans le cadre du festival Séries Mania pour retracer l’histoire des génériques, "art dans l’art" avec lesquels le public entretient "un rapport intime", selon Olivier Joyard, son conseiller artistique et auteur d’un documentaire sur le sujet.
"A la fin des années 1940, nombre d’entre eux servaient de présentation par le sponsor de l’épisode à venir", rappelle à l’AFP le journaliste des Inrocks, citant "les fabricants de savon" qui ont donné leur nom aux "soap operas".
Dix ans plus tard, les séries Alfred Hitchcok présente et La quatrième dimension viennent révolutionner le genre, ouvrant la voie aux génériques mythiques des années 1960, caractéristiques de l’explosion de la pop culture comme "Mission impossible" et "Chapeau melon et bottes de cuir".
Puis dans les années 2010 vient le règne des agences spécialisées comme le studio Elastic, à l’origine des génériques de Game of thrones et The Crown.