"Les hirondelles de Kaboul", le roman de Yasmina Khadra a paru en 2002. Il raconte une ville anéantie par l’absence de vie, d’humanité, et de plaisir. Seules subsistent la peur et la violence. Les réalisatrices, Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec ont donné un visage aux personnages de l’auteur. Tous sous la férule des talibans, corsetés et vivant dans la peur du faux pas. Une vie réduite à néant, pour un peuple qui a connu la culture et la beauté. Et pour la femme la vie est davantage cruelle.
L’une des phrases du livre dit ceci : "Aucun homme ne doit quoi que ce soit à une femme, les malheurs du monde viennent de ce malentendu", ça résume bien l’état d’esprit dans lequel il faut survivre.
Christine Pinchart a rencontré Zabou Breitman