Les ministres de l’Énergie et de l’Environnement des pays du G20, réunis Naples dans le sud de l’Italie, se sont quittés vendredi soir sans accord sur le climat. La Chine, la Russie et l’Inde se sont montrées réticentes à une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C.
Les 20 pays ont toutefois convenu d’accélérer la transition écologique et d’encourager les investissements verts.
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Deux points ont fait trébucher l’accord, sur les 60 articles prévus dans la déclaration, a indiqué le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani. Les chefs d’État des pays du G20 devront s’en saisir, a poursuivi l’Italien.
L’un des points délicats était la formulation d’un accord visant à œuvrer en faveur d’une augmentation maximale de la température de 1,5 °C d’ici fin 2030. La Russie, la Chine et l’Inde ont particulièrement freiné les négociations sur ce point, a ajouté Roberto Cingolani.
L’élimination des subventions aux combustibles fossiles et la fermeture des centrales à charbon d’ici 2025 ont constitué l’autre pierre d’achoppement.
COP26 en novembre
Cette réunion, sous la présidence tournante de l’Italie, devait être un rendez-vous clef pour aborder la question pressante du changement climatique avant la COP26 (la Conférence des Nations unies sur le changement climatique) qui se tiendra en novembre à Glasgow, en Écosse.
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Au G20 siègent l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie et l’Union européenne.
Fondé en 1999, ce groupe rassemble les grandes puissances économiques. Ensemble, les pays du G20 représentent environ 80% du commerce mondial et rassemblent deux tiers de la population mondiale.
