Néanmoins, à en croire les résultats d'un rapport de L'Institute for Agriculture and Trade Policy et du Changing Markets Foundation, les efforts ne doivent pas seulement être accomplis par les Etats.
5 grandes entreprises de viande et 10 multinationales des produits laitiers présentent un bilan méthane qui dépasse celui de l'Australie, de la Russie ou du Canada.
Si l'on prend seulement en compte les émissions de méthane générées par l'activité du mastodonte de la production de viande dans le monde, la multinationale américaine JBS, connue pour ses gigantesques abattoirs de Chicago, elles dépassent les émissions de méthane du bétail de la France, de l'Allemagne, du Canada et de la Nouvelle-Zélande réunis.
Au pays des kiwis justement, la colère gronde chez les agriculteurs, qui craignent la taxe sur les pets de vache proposée dans un projet de loi. Le gouvernement néo-zélandais a l'ambition de réduire de 20% les émissions de méthane grâce à cette mesure.
Cependant, les symptômes de digestion des ruminants ne constituent pas l'unique générateur de méthane. Le fumier aussi en dégage et constitue un contaminant lorsque ses nitrates et son ammoniaque atteignent le sol ou l'air.