Charles Doudelet est né en 1861 à Lille. Au décès de son père il s’installe à Gand. Proche de la littérature, comme la plupart des symbolistes d’ailleurs, il fait la connaissance de Maeterlinck, pour qui il illustre de nombreux textes, que l’on peut découvrir dans l’exposition, sous la forme de gravures sur bois. Ensuite une bourse lui permet d’aller étudier en Italie, où là encore la littérature pétri son travail.
L’exposition a quelque chose de mystérieux, d’inquiétant, l’ambiance est sombre, suspendue aux nuances de noirs et de gris de l’artiste, et de ses visages dissimulés derrière de grandes cagoules.
Ce sont les diverses influences de l'artiste que l’on retrouve dans l’exposition. Son admiration pour la peinture flamande, pour la Renaissance italienne, et pour les figures chrétiennes.
"Les portes d’or, Charles Doudelet et le symbolisme", au Musée Rops à Namur jusqu’au 5 mars.