Chez Jam, on est constamment avides de vous faire découvrir ce qui se fait de mieux en termes de musique électronique, que ce soit des talents émergents ou des artistes confirmés. Et quand des nouveaux noms ultra-prometteurs viennent du plat pays, on ne cache pas notre fierté de vous les présenter en grande pompe. C’est précisément le cas pour KŌMA et VCR, deux producteurs néo-bruxellois qui viennent de sortir un premier EP en commun, Stock, qui est par chance passé sous notre radar. Un court projet de trois titres et une "extended version" qui plante les bases de leur son, majoritairement breakbeat avec quelques pointes de bass music, psytrance et ambient saupoudrées par-ci par-là. On a pu échanger quelques mots avec eux pour pouvoir les présenter en bonne et due forme.
Jam : Bonjour ! Vous êtes des nouveaux venus sur la scène électronique Belge, même si on a déjà pu vous croiser en club ou chez Kiosk Radio. Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
KŌMA et VCR : On est tous les deux bruxellois d’adoption, on a grandi en campagne mais on vit depuis plus de 5 ans dans la capitale. Comme la plupart de personnes de notre génération, on a beaucoup été influencés par la démocratisation du hip-hop. Quand certains potes ont commencé à rapper, on a tous les deux commencé à faire des prods, c’est par là que ça a commencé. Après cela, on a découvert la musique électronique dans les clubs et les festivals et ça a tout de suite été le coup de foudre. Au fur et à mesure, on a compris que c’était le breakbeat qui nous faisait le plus kiffer, c’était un peu la musique que l’on attendait.