Des bienfaits "potentiels" ?
Au début des années 50-60, toutes ces substances faisaient l’objet d’études scientifiques sur les bienfaits qu’elles pouvaient apporter, quand on les administre dans un cadre très précis et très encadré. Mais ces recherches ont également été interdites en 1970. Certains chercheurs, voyant leurs effets bénéfiques, se sont néanmoins mobilisés pour reprendre des études contrôlées. Ainsi, depuis les années 2000, aux USA, quelques études (très limitées) ont repris. Par la suite, au vu des effets positifs, elles se sont élargies. L’Angleterre, la Suisse et l’Allemagne leur ont emboîté le pas. Ce sont des études très sérieuses, qui se font dans un cadre universitaire.
Dire que les psychédéliques peuvent avoir des bénéfices ne veut pas dire qu’on veut autoriser son usage pour tout le monde, sans encadrement et ne veut pas banaliser la puissance de cette substance.
En dehors d’un cadre médical strict, la prise de substances psychédéliques peut être dangereuse. Les hallucinogènes puissants mettent le consommateur plusieurs heures dans un état incontrôlable. Il est particulièrement mauvais d’en prendre souvent en grandes doses, de mélanger les substances et d’en prendre avec de l’alcool. Les bruits et lumières vives et la déshydratation peuvent aussi provoquer ou aggraver un "bad trip". Dire que les psychédéliques peuvent avoir des bénéfices ne veut pas dire qu’on veut autoriser son usage pour tout le monde, sans encadrement et ne veut pas banaliser la puissance de cette substance. Au contraire, le cadre doit être très serré et médical.