Si cette Coupe du monde de hockey 2023 a déjà réservé quelques surprises (élimination de l’Inde et de l’Argentine en huitième de finale), les Pays-Bas ont tenu leur rang en venant à bout de la Corée du Sud en quart de finale. Les Néerlandais affronteront donc nos Red Lions au stade suivant. "On se connait évidemment très bien. On a l’habitude de s’affronter", explique l’attaquant Cédric Charlier. "On va bien regarder toutes leurs rencontres, essayer d’analyser les joueurs en forme et puis on aura notre plan de jeu. Arriver à imposer notre jeu doit rester notre point fort, même contre les grosses équipes. On sait qu’il y aura de la tension. On en parlera entre nous pour être bien préparés. On a l’expérience de ce genre de rencontre".
Une expérience qui plaide en effet pour la Belgique. De son côté, l’équipe néerlandaise a connu quelques changements. "Ce n’est plus la même équipe que lors des derniers JO par exemple", alerte le gardien Vincent Vanasch. "Il y a eu un changement de génération après les Jeux. Plusieurs joueurs disputent leur premier grand tournoi mais cela reste une grande nation du hockey. On a la chance que plusieurs de nos joueurs évoluent aux Pays-Bas. On sera donc bien informé. On connait également leur coach, Jeroen Delmee, qui a été notre sélectionneur par le passé. Ce sera, comme à chaque fois, une rencontre difficile mais on a tout en main pour s’imposer et on fera le maximum".
En effet, les rencontres contre les Pays-Bas ont toujours été accrochées. Néanmoins, le derby des plats pays a souvent tourné en faveur des Belges lors des derniers grands tournois comme lors de la finale de la coupe du monde en 2018. "On a peut-être un petit ascendant psychologique", reconnait, avec prudence, Cédric Charlier. Mais un match n’est pas l’autre. Ils sont jeunes, avec moins d’expérience. Mais cela peut être un avantage aussi, par moment, grâce à une certaine forme d’insouciance. On connaitra la réponse définitive vendredi", répond avec le sourire l’attaquant des Red Lions.