Titre contenu dans le dernier album du grand Jacques, Les remparts de Varsovie, seul morceau joyeux, s'analyse tant comme une œuvre qui commenterait une dispute violente de l'auteur-compositeur-interprète belge avec une ex-compagne que comme une chanson à l'humour grivois.
L'album Les marquises, dernier disque de Jacques Brel, est un peu son Thriller à lui : toutes les chansons sont bonnes. Et toutes les chansons font événement.
Entre la chanson de fanfare et l’air burlesque, Les remparts de Varsovie tranche sur la couleur crépusculaire et sépulcrale de ce fameux dernier album dont on sait qu’il est, d’une certaine façon, la première pierre de son tombeau. C’est la seule chanson joyeuse du disque, construite sur un texte dont le style virevoltant prouve l’habileté d’écriture qui était celle de Brel, jusqu’au bout…
Le texte est très long, mais il est savoureux car assez vachard. Le grand parolier Claude Lemesle a d’ailleurs une théorie à propos de ce dernier album : il pense que chaque chanson de ce disque est une mise en point avec de baisser le rideau. Et quand on écoute ce qu’il raconte dans Les remparts de Varsovie, on ne peut pas vraiment lui donner tort...