Les élus de la Chambre américaine des représentants ne sont pas parvenus mardi à élire un président au premier tour après l'échec du républicain Kevin McCarthy, une première en 100 ans.
Grand favori pour remplacer Nancy Pelosi, le quinquagénaire n'a pas su calmer la fronde émanant d'un groupe de trumpistes ne le jugeant pas assez conservateur - une illustration des dissensions au sein du parti d'opposition à Joe Biden.
Les représentants de la Chambre continueront à voter jusqu'à ce qu'un "speaker" soit élu.
Une majorité de 218 voix nécessaires
Les républicains, qui se sont emparés de la majorité à la chambre basse aux élections de novembre, ont promis d'user de leur nouveau contre-pouvoir en ouvrant une série d'enquêtes sur le président américain, centrées par exemple sur sa gestion de la pandémie.
Mais avant de lancer de telles hostilités, ils doivent à tout prix s'accorder pour élire le président de la Chambre des représentants. L'élection du "speaker", le troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, nécessite une majorité de 218 voix.