Les robots au cinéma : top 4 des meilleurs films

Classique du cinéma de science-fiction, Terminator est incontestablement un des plus grands films de la carrière de James Cameron. Lors de la sortie de son long-métrage “Piranha 2 : Les Tueurs volants”, le réalisateur tombe malade et rêve d’un torse métallique se traînant hors d’une explosion, tenant des couteaux de cuisine ". Il s’en servira pour créer l’histoire de Terminator, un cyborg effrayant et inarrêtable venant du futur, ayant pour mission de tuer Sarah Connor, une jeune femme qui portera l’enfant destiné à sauver l’humanité.

Malgré son budget restreint estimé à seulement 6 millions d’euros, James Cameron a su user de son incroyable talent et de sa créativité pour nous offrir un blockbuster digne de ce nom qui allie parfaitement l’action, la romance et des effets spéciaux remarquables. Son succès phénoménal au box-office, consolide la carrière d’Arnold Schwarzenegger et propulse celle de James Cameron, qui est, aujourd’hui, l’unique réalisateur à avoir trois films dépassant les 2 milliards de dollars de recettes dans le monde (saga Avatar et Titanic).

Impossible de parler de films de robots sans citer “Blade Runner”, le chef-d’œuvre de Ridley Scott, sorti en 1982. Le pitch ? En 2019, Rick Deckard (interprété par Harrison Ford), ancien agent la police de Los Angeles reprend du service pour traquer des réplicants, ces androïdes créés à l’image de l’Homme, dirigé par Roy Batty.

"Blade Runner" propose un univers immersif et une identité visuelle futuriste. Mais le film se démarque en soulevant une véritable réflexion sur la nature de l’humanité. L’être humain a-t-il réellement le monopole de l’empathie ? Ces machines sont-elles vraiment impitoyables ? Toutes des questions existentielles que posait également le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?” de Philip K. Dick, sur lequel le long-métrage s’inspire librement. À sa sortie, Blade Runner est accueilli avec des critiques virulentes, ce n’est qu’avec le temps qu’il sera reconnu comme un film culte, notamment grâce à ses rééditions en 1992 puis en 2007.

Les films d’animation ne manquent jamais à l’appel lorsqu’il s’agit de nous narrer des histoires de robots. Et “Le Géant de fer”, sorti en 1999, est l’un des plus réussis dans le genre. On y suit l’amitié entre un jeune garçon et un énorme robot tombé du ciel. Le petit Hogarth se donne alors pour mission de garder le secret. Le gouvernement alerté par l’existence du géant de 15 mètres va, de son côté, tout mettre en œuvre pour le démolir. S’ensuivra une aventure explosive remplie d’émotions.

Adapté aux petits comme aux grands, le film situé dans les années 50, interroge sur la peur de l’inconnu et sur les dangers de la guerre. Cependant, ce qui fait la force du “Géant de Fer”, c’est cette amitié inconditionnelle entre deux personnages que tout oppose, un robot et un être humain. Acclamé par la critique, l’œuvre réalisé par Brad Bird a malheureusement été un échec commercial. Il a tout de même pu jouir du prestigieux BAFTA du “meilleur film d’animation” en 2000.

De nos jours, l’intelligence artificielle est un sujet plus actuel que jamais. En 2001, Steven Spielberg s’y intéressait déjà dans “A.I. Intelligence Artificielle”. Le film explore un monde dans lequel les robots sont devenus des éléments indispensables de la vie quotidienne. Jusqu’au jour où le professeur Hobby décide de créer un androïde doté de sentiments et de souvenirs. C’est ainsi que naît David, jeune robot de onze ans qui va intégrer une famille, dont le fils est gravement malade, en attendant que ce dernier guérisse. Sentant l’abandon arrivé, David se lance dans une quête identitaire.

Le dénominateur commun des thématiques de films de robots, c’est le questionnement sur notre humanité et “A.I. Intelligence Artificielle” n’échappe à la règle. À travers le personnage de David, le long-métrage traite de l’enfance, de la solitude et de l’amour des parents. Il se permet même de prendre de la distance en abordant la problématique du réchauffement climatique. La particularité de cette œuvre est qu’elle a été réalisée par Steven Spielberg en se basant sur une idée de Stanley Kubrick. En effet, Le réalisateur de “2001, l’Odyssée de l’espace” y travaillait depuis les années 70. Il décédera en 1999, 2 ans avant la sortie du film. Fun fact : le petit David était interprété par l’enfant star Haley Joel Osment, célèbre pour son rôle dans “Sixième Sens”.