Peu de constructeurs impliqués, des ventes encore très faibles, prix élevés et nouveaux usages limités : au-delà de la prouesse technologique, les smartphones pliants ne se démocratisent pas encore.
C'est en 2019 que sont apparus les premiers modèles du genre, parmi lesquels les emblématiques Huawei Mate X et Samsung Galaxy Fold. S'ils créent alors l'événement, ils représentent davantage une vitrine technologique pour les constructeurs qu'une réelle source de revenus supplémentaires.
De tous les constructeurs impliqués, Samsung est aujourd'hui le plus assidu. Cet été, il présente ainsi les les Galaxy Z Flip3 et Fold3, disponibles à partir de respectivement 1.799 et 1.059 euros.
Grâce à une légère baisse des prix et à grand renfort de publicité, le constructeur sud-coréen se félicite déjà du succès des précommandes de ses deux modèles, sans donner de chiffres. Les médias sud-coréens évoquent néanmoins deux fois plus de précommandes que les Galaxy S21, sortis au début de l'année.
Cela représenterait également près de 10 fois plus de précommandes que pour le Galaxy Z Fold2 il y a un an.
Ce "succès" pourrait donc marquer le début d'une démocratisation de ce type de smartphones. Il faudra toutefois que des usages spécifiques soient proposés pour que le grand public bascule d'un smartphone "classique" à un écran pliable.