Les quatre syndicats policiers (SLFP, SNPS, CSC et CGSP) ont mené une action à Namur mercredi en début d’après-midi pour dénoncer une situation de blocage avec le gouvernement fédéral. Selon eux, un accord avait notamment été trouvé pour une revalorisation salariale et le respect de l’aménagement de fin de carrière, mais il est remis en question. La CGSP compte déposer un préavis de grève pour la période allant du 15 février au 31 mars.
"Cet accord a été dynamité par le gouvernement Vivaldi lors du conclave budgétaire d’octobre", a expliqué Eddy Quaino, mandataire permanent de la CGSP Police. "Une revalorisation salariale est attendue depuis 22 ans. Une augmentation de 1.000 euros brut annuels était prévue à partir de janvier 2023 mais elle sera étalée par tranche (45, 45 et 10%) sur trois ans", a-t-il ajouté. Les policiers veulent également que la NAPAP (aménagement de fin de carrière propre à la profession) soit respectée. "Compte tenu de la pénibilité et de la dangerosité du métier, elle ne peut être remise en question. Je pense notamment au congé préalable à la pension. Or, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden conditionne une autre revalorisation salariale à l’abandon de ce dispositif", a encore précisé Eddy Quaino.